Ascension de la plus haute montagne de Serbie - 2 169 mètres d'altitude
À l'est de la Serbie, à la frontière avec la Bulgarie, se trouve la plus haute montagne de Serbie. Le voyage jusqu'au début du trek emprunte diverses petites routes à travers des paysages sauvages et des villages en ruine et constitue donc une aventure en soi. La Serbie est plutôt un pays de plaine, de sorte que même sa plus haute montagne est située dans des montagnes agréablement vallonnées, entourées de forêts vertes et de prairies. Le trek est facile à gravir, le chemin est bien balisé et vous ne rencontrerez pas beaucoup de touristes ici. Sur un parcours d'environ 7,4 km, vous montez 618 mètres jusqu'au sommet, et avec la descente par le même parcours, la randonnée ne devrait pas prendre plus de 6 heures.
La dent de grand-mère
Depuis le début des années 1990, le sommet est accessible aux touristes des côtés serbe et bulgare. Mais ce n’était pas le cas auparavant, car le sommet se situe dans la zone frontalière. Du côté serbe, vous pouvez monter soit depuis le village de Topli Dol, soit depuis la station de ski Babin Zub et continuer le long de la crête jusqu'au sommet. Nous avons également choisi cette deuxième option. Depuis l'hôtel Babin Zub, le chemin menant au sommet est long de 7,4 km. Aucun permis ni frais n'est requis pour grimper.
Vues sur le massif rocheux
Depuis l'hôtel Planinarski Dom Babin Zub, où nous avons garé la voiture, nous montons avec vue sur le massif rocheux au sommet, qui donne son nom à la région. Après quelques mètres de trajet, nous passons devant le bistro jusqu'à la dernière station du téléphérique. Au-delà, il n’y a que la nature intacte.
Prairies fleuries
Après la première montée raide, nous atteignons une prairie joliment fleurie sur le plateau, qui présente déjà une pente plus agréable. Nous remontons le sentier et admirons les différentes fleurs qui nous entourent.
Bois profonds
Les montagnes serbes sont des forêts denses, des pâturages avec des chevaux ou du bétail, et la couleur verte des collines arrondies partout à perte de vue. Ici, vous rencontrez des gens très sporadiquement.
Balisage sur le parcours
Il est impossible de se perdre sur le parcours. D'une part, le chemin emprunte un large sentier battu, il y a parfois des pierres signalées par des panneaux et aussi plusieurs panneaux indicateurs avec des flèches.
Chevaux sauvages
Sur la crête, avant la montée finale vers le sommet, nous avons eu de la chance et avons croisé des chevaux sauvages ou semi-sauvages qui paissaient ici en liberté.
Vue du côté bulgare
Nous gravissons les derniers mètres jusqu'au sommet littéralement le long de la frontière, lorsque le chemin nous permet d'apercevoir nos voisins du côté bulgare. Mais nous ne le saurons que grâce aux SMS de l'opérateur qui nous accueille en Bulgarie. Le paysage de ce côté de la frontière est très similaire à celui de la Serbie, avec des forêts et des prairies verdoyantes partout.
Poste frontière
Les vestiges des postes frontières qui ont résisté à l’épreuve du temps ont eu leur mot à dire. Mais nous ne ciblons pas seulement quelques survivants. Le brouillard montant arrive lentement du côté bulgare, nous ne sommes donc pas paresseux et continuons vers le sommet pour admirer la vue.
Pic Midžor 2 169 mètres d'altitude
Vous pouvez rencontrer deux versions du nom de la montagne – Midžor ou Midžur. Au sommet, il n'y a qu'une croix en pierre avec des restes du drapeau serbe et quelques autocollants de voyage. Nous avons réussi à profiter de la vue avant que les nuages ne commencent à arriver et que le vent ne se lève, nous faisant redescendre.